S'ouvrir à de nouveaux horizons

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jeudi 2 mai 2024

Mardi 26 mars 2013, Josselin Carré, réalisateur, est venu à notre rencontre et nous a présenté son travail : la très belle captation  du concert de Vincent Courtois durant le festival de jazz de Nevers.

josselin-carre

La captation se distingue du documentaire dans la mesure où la captation a pour but, par exemple, de filmer un concert dans son entier et de rendre compte de l'ambiance vécue durant ce concert, sans trop recourir aux images d'archives évoquant la carrière du musicien, à l'interview, au montage alterné témoigant des répétitions et du festival dans lequel le concert s'inscrit etc.. Il s'agit ici de capter un moment de musique.

     La captation de Josselin Carré se distingue par la grande variété des prises de vue des musiciens du trio (deux saxophones ténors  et le violoncelliste) qu'il a su orchestrer durant le concert, variant du gros plan parfois débullé au plan d'ensemble pour les plans fixes, et du travelling avant au travelling arrière ou latéral pour les plans en mouvements, qui donnent un très bel ensemble épousant parfaitement le rythme musical envoûtant. La fluidité du montage est tout aussi remarquable, tout en fondus enchaînés favorisant la surimpression onirique en rapport avec le sujet, à savoir la source d'inspiration du violoncelliste : la vie de la fête foraine qu'a connu son père.

       vincent courtois 2007Les cadrages sont de grande qualité, portant sur l'instrument, la main qui l'anime, la tête qui l'explore, permettant de distinguer l'un des musiciens en arrière-plan entre le bras et l'instrument d'un autre situé au premier plan etc. La virtuosité du violoncelliste est bien mise en valeur par des contre-plongées et le souci de rendre le détail quant à sa capacité à piquer, taper, frotter les cordes des notes les plus graves aux plus aigues de son instrument.

      La curiosité du concert était d'entendre à la fois la proximité sonore possible entre le violoncel et les saxophones ténors (parfois à l'unisson !) et l'improvisation inovante qu'ils pouvaient proposer à partir d'un thème. La surimpression mise en oeuvre par Josselin Carré épouse parfaitement l'intention de Vincent Courtois. Les sonorités teintées de mélancolie, les prises de vue, le montage et les projections en arrière plan latéral d'une imagerie de la vie de forain, nous plongent dans un univers troublant. Il est d'ailleurs intéressant de noter que Josselin Carré a pu jouer les metteurs en scène du concert ce qui lui a permis d'améliorer la qualité de sa captation.

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