Ne laissez plus chez vous cette partie de vous-même qui constitue votre identité propre : faites du cinéma ! Epanouissez-vous dans un projet de film, développez vos compétences artistiques, aiguisez votre regard, venez à la rencontre de l'autre, développez votre esprit critique, améliorez votre maîtrise des outils du cinéma et de l'audiovisuel, et ouvrez-vous à l'international !
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samedi 24 août 2024
Section européenne Cinéma-Audiovisuel-Anglais du lycée Alain Colas - Nevers
Jeanne Guého, élève en S option CIAV fac, a intégré le BTS montage de Montbéliard. "J’ai en effet passé les écrits et les oraux de l’INA, on n'était plus que 20 et il fallait faire partie des 12 premiers pour trouver un maître d’apprentissage. Ça s’est fait en deux semaines alors que j’étais quasiment sûre d’avoir un contrat la semaine d'après. Du coup APB a pris le relais et je me suis retrouvée à Montbéliard en BTS classique pas en alternance. La formation est vraiment bonne et plutôt bien vue donc au final pas de regrets.
L'ambiance est très bonne on est 12 par classes sachant qu'il y en a 8 (4 options * 2 années) : option gestion de production dit les gest' - option sont dit les sondiers - option exploitation des équipements dit les exploit's et nous les monteurs # option montage et post-production .
Dans ma classe tout le monde est très sympa, c'est très hétéroclite à tout niveau : Bac (3 L / 4 ST2I et 5 S), Age ( de 17 à 21 ans ) , régions ( trois franc-comptois , deux alsaciens , deux bourguignons (l'autre vient de Dijon) , un haut savoyard, un marseillais , un lorrain , un normand et un occitan . ). Tout le monde est passionné et a des connaissances techniques et/ou artistiques plutôt élevées, le niveau est assez impressionnant .
Les profs sont aussi très sympas et pros. Comme on est dans le milieu de l'audiovisuel on doit les tutoyer et les appeler par leurs prénoms, ce qui est assez déroutant. La formation fonctionne de façon pas trop scolaire et a un côté bohème.
"Après avoir réalisé mon court métrage de bac sur les sourds et malentendants en option européenne CIAV de spécialité, j'ai eu envie de faire un métier qui côtoie ces personnes. J'ai donc suivi une classe préparatoire en orthophonie d'un an. Même si j'étais à deux doigts de réussir les concours, je me suis réorientée car le métier ne me plaisait finalement pas. J'ai ainsi intégré une Licence de Sciences de l'Education à Saint-Etienne.Je suis actuellement en troisième et dernière année, je finalise mon mémoire sur l'autisme.Mon projet pour l'année prochaine est de rentrer à l'ESPE de Nevers (Ecole Supérieure du Professorat et de l'Education) afin de devenir professeure des écoles, si possible spécialisée dans les enfants atteints de Troubles Envahissants du Développement. Mon objectif et mes projets en tant que future professeure des écoles (si tout va bien) seraient de mettre en place une pédagogie active où le numérique aurait une place adéquate et efficace.
Durant mon cursus, j'ai suivi des cours de Connaissance des Ressources Culturelles et Locales où j'ai pu mettre en pratique mes savoirs concernant le Cinéma pour analyser des œuvres. De plus, j'ai des cours de pédagogie et de didactique. En deuxième année j'ai entre autres suivi un cours où l'on regardait des films sur l'éducation et où on les analysait, avoir fait du ciné m'a bien aidée !
Grâce à la section européenne, j'ai pu atteindre un niveau d'anglais plus élevé à mon arrivée à la fac. Je sors ainsi avec un niveau B2 nécessaire au concours de prof et je suis à l'aise avec les conversations courantes.
Dans ma vie personnelle, même si je n'ai pas continué dans le monde du cinéma, je continue à être passionnée et à regarder de nombreux films! J'habite d'ailleurs à deux pas d'un cinéma !
Si c'était à refaire, je referais pareil. La section cinéma m'a appris énormémentdans ce milieu au niveau technique mais m'a aussi permis de me créer une culture cinématographique riche de diversité. Mais cela m'a surtout permis d'apprendre à entrer en contact avec des personnes extérieures à ma vie quotidienne, par exemple, l'association de sourds pour mon film de bac ou des personnes autistes pour mon mémoire, à être ouverte sur les autres et à savoir faire preuve de tact. En résumé, j'ai beaucoup appris sur moi-même et sur la communication avec les autres."
Tu es une belle personne Eloïse, et l'enrichissement grâce à toi fut des deux côtés !
Des nouvelles de Fabien Gréault, ancien élève de l'option européenne CIAV spé ! "La Licence Arts du Spectacle est vraiment formidable. Tout au long du cursus, les enseignements sont centrés sur le Cinéma et le Théâtre. Cette deuxième année est tout aussi passionnante que la précédente et tellement riche en enseignements.
En L1, les cours dispensés étaient essentiellement théoriques : un cours d’histoire du cinéma dans lequel nous avons abordé les prémices du 7ème art jusqu’à l’avènement du parlant, le classicisme hollywoodien ainsi que le néoréalisme (le cas de l’actrice Ingrid Bergman permettant d’établir une transition entre les deux) ; un cours d’esthétiques et théories du cinéma consacré aux grandes formes comiques (burlesque, parodie, satire, screwball comedy et vaudeville) comprenant un focus sur la comédie italienne des années 1960 (Mario Monicelli, Luigi Comencini, Dino Risi) ; un cours d’analyse filmique sans thématique privilégiée, permettant de se familiariser à l’exercice en vue des années suivantes ; et enfin un cours sur les cinémas contemporains, allemands et portugais. Pour ce qui est du théâtre, il s’agit quasiment des mêmes enseignements (histoire, esthétiques et théories, etc.)
Cette année, il nous a été proposé de faire un choix entre une spécialisation en Cinéma et une spécialisation en Théâtre.Ayant gardé un très bon souvenir de mes cours de lycée, j’ai choisi la spécialisation Cinéma. Ces deux derniers semestres sont donc apparus, dans le cadre de cette spécialisation, des cours de pratique (montage, écriture de scénario, écriture critique) ayant pour but de nous former en vue de la L3, année durant laquelle nous aurons un court-métrage à réaliser. Concernant les cours théoriques, ils sont encore nombreux et extrêmement intéressants. Les thèmes abordés dans le cours d’esthétiques et théories du Cinéma sont très variés cette année, de la question des cristaux de temps étudiée par Gilles Deleuze à celle des problèmes de la narration filmique étudiée par François Jost, en passant par les textes de Jean-Loup Bourget sur le mélodrame ou ceux de Jacques Aumont sur la théâtralité. Est apparu également un cours de théorie appliquée concernant le remploi d’images d’archives dans les documentaires (Alain Resnais, Harun Farocki, Carma Hinton, etc.).
Des nouvelles de Maxence VARD et Lola SENOBLE, tous les deux anciens élèves de l'option européenne Cinéma-Audiovisuel de spécialité, aujourd'hui en Licence Information Communication Langues à l'Université de Clermont (Auvergne).
"Le cadre enseignant est très agréable. L'avantage de l'université c'est de bénéficier d'un temps libre très important et donc, si on à des projets en dehors de ce cadre de les y réaliser.
La formation de licence Information Communication se déroule sur 3ans, l'intitulé du diplôme ainsi que le contenu de la licence sera revu dès la rentrée scolaire prochaine, celle-ci devrait s'appeler Licence Communication et Langues en intégrant un peu d'enseignements de LEA (licence de langue), pas mal finalement.
Des nouvelles d'Elisa ancienne élève de l'option européenne CIAV de spécialité :
"Je suis en deuxième année de prépa littéraire, en khâgne. Il y a un réel fossé entre le lycée et la prepa et il faut dire que ce n'est pas toujours facile au début de vivre seul, etc. Mais on s'y fait très vite. J'aime beaucoup ce que je fais. Il est vrai que nous avons beaucoup de travail mais je pense avoir réussi à trouver une organisation qui fonctionne. Il est très important de ne pas être dans une logique de compétition même si nous savons que nous tentons tous des concours. Les professeurs nous encouragent beaucoup dans ce sens: il est nécessaire de se trouver un petit groupe avec qui faire des fiches pour les échanger, les partager, puisque la quantité de travail n'est pas toujours possible à faire seul. Pour moi, c'est la pluridisciplinarité qui est vraiment importante en prepa. Cela nous permet de développer une culture générale solide, et cela est notamment primordial pour se préparer aux concours de journalisme. J'ai beaucoup de chance d'étudier à la prepa de Joliot Curie à Nanterre. Nous avons un accompagnement très particulier: les professeurs nous suivent vraiment, nous accompagnent dans nos projets, sont à l'écoute.
Je suis actuellement en option anglais (en deuxième année il faut en effet choisir une spécialité) puisque je prépare deux licences : une licence d'anglais et une licence de lettres. La prepa nous attribue des équivalences pour poursuivre notre parcours à l'université. Je suis donc inscrite en parallèle à l'université Paris Ouest Nanterre La Défense. J'ai choisi l'option anglais pour mon projet professionnel : le journalisme.
Je pense rester sur Paris, car je pense qu'il y a de nombreuses opportunités professionnelles ici. L'année prochaine, j'espère cuber, c'est à dire faire une troisième année de prepa puisque les écoles de journalisme proposent essentiellement des entrées en master.
Les écoles que je souhaiterais intégrer sont reconnues par la profession:
- le Celsa, en master option journalisme. Il y a 30 admis sur concours. Ce sont des formations très sélectives. J'aimerais cette école avant tout puisqu'elle propose un parcours très professionnalisant avec de nombreux stages.
- CFJ Paris (Centre de Formation des Journalistes). Une formation en apprentissage est également possible. Et il y a 45 admis sur concours.
- l'école de journalisme de Sciences Po où il y a 65 admis sur concours. Il est aussi nécessaire de fournir un dossier comprenant des lettres de recommandations.
- l'IFP - Panthéon: Institut Français de presse, master journalisme. Il y a 24 admis.
- l'IPJ: Institut Pratique du Journalisme de l'université Paris-Dauphine. Il y a 48 admis (36 à temps plein et 12 en apprentissage).
Si je n'ai pas ces concours, je demanderai des masters en journalisme dans des universités même si le diplôme n'est pas reconnu par la profession (notamment à La Sorbonne).